Les LBO la bombe à retardement de la crise ? (Partie 1)

Leverage Buy Out
Leverage Buy Out

En pleine sortie de crise sanitaire et en début de crise économique nous recevons beaucoup de questions sur les LBO. J’envisage de faire un LBO combien vaut ma cible ? En cette période que va devenir le LBO ? Est ce viable? Quid du PGN ? Impact sur le prêt garanti ? Valeur des titres ou du fonds ?

Définition du LBO

Un LBO (Leverage Buy-Out) est un montage financier équivalent en français à achat par effet de levier. Ils sont basés sur l’achat de sociétés ciblées par un financement en grande partie composé de dettes. Depuis 2016, les activités de ce montage sont stables et plus conséquentes. On pourrait citer comme exemple connu , celui de Toys’R’Us. Il existe plusieurs types de LBO notamment les LMBO ou encore les LMBI. D’autre part, la crise sanitaire que nous traversons actuellement dans le monde à des conséquences similaires sur les marchés boursiers et financiers. On peut rapprocher cette situation de celle de 2008, bien que les sources de crises soient différentes.

On peut alors chercher à se demander quels impacts la crise sanitaire du COVID-19 va engrener sur les LBO.

Pour répondre à cette problématique, nous allons aborder les LBO dans leur vue d’ensemble, dans un premier temps, puis, dans un second temps, analyser le lien entre les crises et les opérations de LBO.

I. L’essor des LBO

1)     La holding au cœur des Leverage Buy Out

L’opération consiste en un achat d’une société ciblée en ayant un recours important à l’endettement. La place de la holding dans ce montage est centrale. C’est elle qui s’endette pour acheter la cible. Elle est donc tenue pour responsable du paiement des intérêts et du remboursement du capital. Elle reçoit des capitaux propres de la part des actionnaires. En moyenne dans une holding, le financement de la cible se fait par : 15-25% de fonds propres et 75-85% de dettes. Le remboursement de la dette est lui financé par les remontées de flux générés par la cible. Ces remontées sont les plus fréquemment des dividendes mais peuvent parfois aussi être des management fees.

Les dettes sont en moyenne contractées sur des durées courtes, ce qui implique la nécessité de bons rendements de la cible. Elles se composent autour de dettes seniors dans la plupart des situations mais aussi de dettes juniors ou mezzanines (plus flexibles). Pour différencier ces deux derniers types de dettes, je vous renvoie sur https://questionsdargent.wordpress.com/2011/10/31/dette-junior-ou-dette-mezzanine/

Vous pouvez directement lire la partie 2 de cet article.

Dylan ROUX société AVALOR le 10 Juin 2020

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