Création ou reprise d’entreprise, quelle option choisir ?

Comment reprendre une entreprise? Quelles sont les choses à savoir sur la reprise d'entreprise? AVALOR vous donne cinq conseils
Création ou reprise d’entreprise

Se lancer dans un business nécessite de se poser plusieurs questions. Qu’il s’agisse de reprise ou de création, il faut avoir les idées claires et précises avant de commencer l’aventure. Un autre aspect important, il faut être « PRÊT ». Une fois le moteur allumé, il sera difficile de faire machine arrière sans pour autant perdre du temps et de l’argent.

Création d’entreprise

La création d’entreprise consiste à mettre en place et démarrer son propre business. La première question qui vient à l’esprit lorsqu’on souhaite créer son propre business est : Qu’est-ce que je veux créer ? Ensuite viennent d’autres questions qui permettront d’éclaircir davantage votre projet et l’orientation que vous voulez lui donner :

  • La pertinence du domaine dans lequel vous souhaitez vous lancer (votre idée a-t-elle du sens, répond-t-elle à une demande du marché et enfin est-t-elle est réalisable ?) ;
  • Ai-je les compétences et les ressources pour créer ce business?
  • Le budget nécessaire qu’il faut pour lancer le projet ;
  • Le lieu d’implantation de la société (siège social) ;
  • Le nom de la société, sa/ses marque(s), son logo etc. ;
  • La nécessité d’un business plan clair, précis et robuste ;
  • Quels sont mes besoins de financement (amorçage notamment), les modalités d’emprunts et votre capacité de remboursement ;
  • Quelles sont les aides disponibles pour la création d’entreprise en complément des financements bancaires classiques ?
  • Le choix du régime fiscal sur lequel il est important de trancher dès le départ.

C’est après avoir répondu clairement à toutes ces questions que vous saurez si la création d’entreprise est l’option qui vous convient.

Sachez en outre que la création d’entreprise prend du temps. Il faut donc être disponible pour toutes les formalités nécessaires, par exemple, l’immatriculation de votre société au RCS (Registre de commerce et des Sociétés), faire l’annonce au journal officiel le BODACC etc.

Au dernier trimestre de 2021, la nombre de créations d’entreprises en France s’est élevé à 996.000 (source Insee), soit plus de 17% de plus par rapport à 2020. Cette hausse spectaculaire s’explique par le fait que de plus en plus de personnes se lancent dans l’entrepreneuriat pour travailler à leur compte plutôt que d’être salarié . Sans oublier aussi que la crise de la Covid-19 a eu son mot à dire sur cette croissance.

Reprise d’entreprise

La reprise d’entreprise consiste à reprendre une entreprise déjà créée. Cette formule semble être plus facile que la première dans le sens où, l’entreprise est déjà constituée et qu’il s’agit de continuer à en assurer la gestion tout en assurant son développement à partir de l’existant.

Dans cette option, il faut avoir des réponses aux questions suivantes :

  • Le choix de l’affaire à reprendre (cibler les entreprises qui vous intéressent) ;
  • Quel niveau de connaissance et de compétences est requis pour que cette reprise soit un succès ?
  • Dans lesquelles serai-je légitime, à l’intérieur comme à l’extérieur ?
  • Connaitre le potentiel de l’entreprise que vous souhaitez acquérir en faisant son évaluation et en vous faisant accompagner par des professionnels de la transmission;
  • Déterminer le montant que vous voulez/pouvez allouer à l’acquisition de l’entreprise (apport personnel notamment).
  • De même que pour la création, identifier des aides spécifiques pour la reprise d’entreprise.

ou

Création vs. Reprise : Avantages et Inconvénients

  • Créer une entreprise prend en général plus de temps que d’en reprendre une.
  • Sur le plan financier, reprendre demande plus de fonds que de créer.
  • En ce qui concerne l’obtention de financement auprès des banques, la démarche et les difficultés restent souvent les mêmes. C’est la robustesse du business plan et les capacités de remboursement associées qui font la différence.
  • Créer une entreprise signifie aussi constituer une équipe contrairement à ce qui se passe si vous en rachetez une où les ressources existent déjà.
  • Lancer une nouvelle entreprise signifie aussi écrire sa propre histoire tandis que reprendre consiste à partir d’une histoire existante sur laquelle on souhaite apporter un plus en imprimant sa marque.
  • Être repreneur, c’est aussi arriver avec de nouvelles idées et de nouveaux objectifs. Plus encore que lors d’une création d’entreprise, il faudra tenir compte de l’existant et faire preuve de doigté en les appliquant pour en faire des succès.

Enfin, à l’occasion du PLF 2022, le gouvernement a mis en place des mesures importantes pour faciliter la transmission d’entreprise et accompagner les chefs d’entreprise. N’hésitez pas à les consulter pour poursuivre votre réflexion.

Plus d’articles sur notre blog.

Liens utiles :

Registre du Commerce et des Sociétés

BODACC

Financements reprise d’entreprise

Aides spécifiques création ou reprise d’entreprise

Salamata DIALLO

Les sources de financement, reprise d’entreprise

Reprise d’entreprise

La reprise d’entreprise permet à une ou plusieurs personnes d’être propriétaire et dirigeant d’entreprise. Si pour les uns reprendre une entreprise est facile, d’autres pensent plutôt le contraire à cause de la disponibilité des moyens de financement.

Pour faire reprendre une entreprise, il faut avoir des moyens financiers. Qu’ils soient personnels ou provenant d’apports extérieurs, ces moyens constituent la clé de la reprise. Pas de moyens financiers, pas de rachat d’entreprise.

D’où l’importance de bien évaluer votre cible pour vous permettre d’avoir une idée du prix de rachat de l’entreprise et pouvoir constituer la somme nécessaire pour la reprise. Il est également recommandé de bien connaitre les différentes étapes de la transmission entreprise pour que les moyens de financement soient disponibles en temps et en heure.

Les sources de financement pour vous aider dans votre reprise sont diverses :

1. Apport personnel

Pour racheter une entreprise, il faut un apport de 20 à 35% du prix de vente de l’entreprise parfois plus, tout dépend de la taille de votre cible et de la situation économique.

L’apport personnel est très apprécié par le cédant pour sa simplicité. Néanmoins, il est fortement conseillé de ne pas faire un apport à 100% dans un processus de rachat d’entreprise au risque de se priver d’autres sources disponibles et aujourd’hui peu onéreuses.

L’autofinancement peut provenir de différents canaux :

  • L’épargne personnelle, qui constitue l’argent que vous avez mis de côté dans le but de réaliser cette reprise.
  • L’aide de vos amis et proches peut aussi être un atout indispensable en vous faisant des donations ou des prêts.
  • Ouvrir le capital à d’autres personnes, c’est-à-dire permettre à des tiers d’investir au sein de l’entreprise que vous souhaitez reprendre. En retour, ils seront détenteurs d’actions ou de parts dans la société (associés ou actionnaires en fonction de la nature de la société). Leur entrée ou non est directement lié au niveau d’indépendance que vous souhaitez avoir dans la gestion de l’entreprise que vous rachetez.

2. Aides disponibles

Concernant les aides à la reprise d’entreprise, il en existe plusieurs. Vous pouvez en faire la demande auprès de votre région ou de votre commune.

Ces aides peuvent être les suivantes :

  • Prêts d’honneur : prêts à zéro taux octroyés aux repreneurs à titre personnel. Dans ces conditions, ils sont considérés par les autres financeurs comme faisant partie de l’apport personnel. Cette initiative a été mise en place par BpiFrance pour venir en aide aux personnes qui souhaitent reprendre ou créer une entreprise. Il s’adresse uniquement aux personnes physiques qui ont leur foyer fiscal en France. Les réseaux d’accompagnement de ces prêts sont Initiative France et Réseau Entreprendre.
  • Aides publiques : elles émanent des Autorités administratives. Vous pouvez bénéficier de l’aide de l’État ou de votre région. Renseignez-vous pour savoir à quelles aides vous avez droit.

Cependant, il existe d’autres aides accordées sous certaines conditions:

3. Financement par endettement

Comme dans la majorité des cas, l’apport personnel, les aides et subventions ne sont pas suffisantes pour financer la totalité de la reprise. Il convient de recourir à un ou plusieurs prêts auprès des établissements de crédit.

La BpiFrance : la Banque Publique d’Investissement France peut vous accorder un prêt allant de 40.000 à 650.000 € pour la reprise d’une PME (Petite et Moyenne Entreprise). Ce prêt a une durée de 7 ans maximum avec un allègement du remboursement les deux premières années. Mais, il s’accompagne obligatoirement d’un prêt bancaire de 5 ans maximum. Ce prêt ne peut excéder 40% du montant total des financements mis en place.

Les banques : elles sont là pour prêter main forte aux personnes qui sont à la recherche de financements complémentaires pour finaliser leur reprise. Ces prêts moyennant des frais permettent de réaliser des projets. L’endettement permet donc de compléter le montant d’achat de votre cible. Renseignez-vous auprès de votre banque sur les taux d’intérêt, les durée et les frais de dossiers et d’assurance avant tout engagement.

Vous souhaitez vous lancer dans un projet de reprise d’entreprise ? Ces entreprises n’attendent que Vous !

Salamata DIALLO

Entrepreneurs, Comment se financer ?

financement
où trouver du financement

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Les banques :
Si il y a beaucoup d’argent disponible sur le marché, en tant qu’entrepreneur, il n’est pas toujours facile
d’attirer les investisseurs. Et ce, surtout si votre projet est un peu atypique.

Les banquiers restent frileux pour se financer :

Ils préfèrent financer des projets traditionnels alors que la demande porte de plus en plus sur des besoins immatériels. Nous sommes loin de la demande de financement pour une machine agricole,
désormais ! En savoir plus

Financer sa création

Dans une première phase de création, l’entrepreneur devra donc prendre son bâton de pèlerin, endosser son habit de VRP et « vendre » son projet pour convaincre un ou des investisseurs de prendre des
risques et miser sur lui.
la Bourse :
La bourse reste également un moyen de franchir une étape de développement mais cela suppose que
votre structure soit déjà créée et les délais sont assez longs : environ un an.
Globalement le nombre d’entreprises qui font la démarche de l’introduction en bourse diminue. En 2017,
sur la région Rhône Alpes, on ne compte qu’une quinzaine de candidats dans les valeurs moyennes.

Pour se financer il reste les fonds d’investissements?

Ils n’hésitent pas à investir sur des projets à fort potentiel même si le carnet de commande est encore vide. Bien souvent, ils conseillent leurs protégés, les aident à trouver les premiers clients et à lever de l’argent pour un second tour de table (attention à la dilution du capital pour les jeunes pousses!).
L’innovation est bien perçue pour les fonds, même l’innovation dans les services mais les concepts
doivent rester simples à expliquer.
Pour l’instant, les fonds restent difficiles à approcher alors même qu’ils constituent la meilleure structure
pour aider les jeunes sociétés. Ce modèle d’investissement prend également du temps. Il faut compter
une bonne année entre le premier contact, les analyses du dossier, le montage du financement, l’officialisation et le déblocage des fonds… Pour ces structures d’investissement, un bon projet est un projet qui enregistre du chiffre d’affaires en première année, de la marge en deuxième et du résultat en troisième année. Autant dire que le projet doit être naissant mais abouti quand même avant de les contacter.

De manière générale, il faut prouver à vos investisseurs que vous êtes capables d’enregistrer des commandes rapidement, leur démontrer que votre structure fonctionne au quotidien et que vous savez
gérer votre trésorerie. L’argent reste malgré tout le nerf de la guerre quel que soit votre financement…

ACCRE : De l’air pour les repreneurs et créateurs d’entreprises !

FINANCEMENT REPRISE ENTREPRIE

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De l’air pour financer les entrepreneurs ! L’ACCRE pour tous?

Bonne nouvelle un peu d’air neuf:

Bonne nouvelle sur la planète de la reprise et de la création d’entreprise, l’état s’engage. Enfin, un peu…

Une nouvelle aide :

Car bien sûr, il ne faut pas exagérer non plus. L’aide à la création d’entreprise ou l’ACCRE, jusque là uniquement réservée aux chômeurs a grandement facilité les créations et reprises d’entreprise mais son impact reste limité dans le temps. Elle ne concerne que la première année d’existence. Quid des deux autres années réputées fatidiques à la création ou reprise d’une entreprise ?
Cette aide consiste à exonérer les nouvelles structures de charges sociales pendant les 12 premiers mois de leur existence.

Une date de mise en place ?

À partir du 1er janvier 2019, tous les créateurs et repreneurs d’entreprises seront éligibles à l’Accre. Alors, réjouissons- nous et espérons que les démarches ne soient pas d’horribles serpents de mer qui dégoutent les créateurs de demander quoique ce soit.
Gageons que l’Etat aura pensé à tout !

Le conseil AVALOR retrouver la définition de l’EBE et évaluer votre entreprise cible pour savoir quels sont les critères qui feront que le banquier participera ou non à votre reprise d’entreprise.

Agnes JAMMES ROY

le 30/01/2016